Son nom vient de l’italien pipistrello, déformation du latin vespertilio : chauve-souris. 

La plus petite chauve-souris d’Europe ne pèse que 4 à 8 g ! Les ailes, comme chez tous les chiroptères, sont constituées d’une membrane presque nue, tendue par quatre doigts allongés, le pouce minuscule et griffu reste libre. Les pattes postérieures et la queue sous-tendent une autre membrane. Ceci fait des chauves-souris les seuls mammifères capables de vol battu. 

Pipistrelle commune.

Autre caractéristique remarquable : le « sonar » dont sont équipés les chiroptères de nos régions. La pipistrelle émet par la bouche de petits cris. Les ondes, répercutées par les obstacles, sont concentrées grâce au tragus, un repli de cartilage dans l’oreille, puis analysées, ce qui lui permet de chasser en vol la nuit les petits papillons. En revanche sa vue est assez faible et lui sert peu.

Les pipistrelles hibernent en colonies de fin novembre à fin mars environ, dans des endroits frais et secs (grenier, combles d’églises, cavités des vieux arbres etc.) où elles se suspendent par les pattes, la tête en bas enveloppée dans leurs ailes.

Gite à chauves souris aux jardins de l’Hôtel de Ville.

La pipistrelle commune, la plus fréquente des chauves-souris, quoique protégée, est en régression. Pour lutter contre cette tendance, la Ville a installé des gîtes d’été dans le cadre de la lutte biologique intégrée. En effet, une seule chauve-souris consomme jusqu’à un kilo d’insectes nocturnes au cours d’un été (moustiques, papillons de nuit...).

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